Traitement des tendinopathies de l’appareil locomoteur par injections de PRP
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Les lésions tendineuses sont de plus en plus fréquentes au sein de la population sportive. Elles peuvent atteindre 30% des lésions de l’appareil locomoteur au sein de cette population.
Ces lésions tendineuses chroniques vont avoir un retentissement important sur les capacités physiques de ces patients et peuvent devenir un défi thérapeutique lorsqu’elles deviennent rebelles aux traitements classiques (AINS, massages transversaux profonds, ondes de choc…).
De nouveaux traitements sont apparus récemment, comme les infiltrations de plasma riche en plaquettes (PRP), et semblent être efficaces sur ces tendinopathies chroniques.
Un nouveau traitement
Le principe de ce traitement repose sur le fait d’isoler le plasma riche en facteurs de cicatrisation (PRP), après centrifugation, du reste du sang prélevé lors d’un prise de sang. Ce PRP est ensuite réinjecté sous échographie au niveau de la zone lésionnelle.
Les principales tendinopathies qui peuvent bénéficier de ces infiltrations sont:
- les épicondylites du coude.
- les lésions des tendons de la coiffe des rotateurs
- les tendinopathies patellaires (rotuliennes ou quadricipitales)
- les tendinopathies achiléennes
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Intervention
L’indication d’injections locales de PRP dans les tendinopathies chroniques du tendon rotulien ou quadricipital se pose lorsque ces tendinites deviennent rebelles au traitement médical usuel à savoir: AINS, rééducation, massages transverses profonds et ondes de choc.
Elles sont réalisées sous anesthésie locale et sous contrôle échographique pour être sûr d’infiltrer la zone lésionnelle. Un prélèvement sanguin est effectué de façon stérile sur le patient à infiltrer puis la centrifugation est effectuée et le plasma riche en plaquettes est récupéré pour être réinjecté de suite au niveau de la zone lésionnelle tendineuse.
Ce traitement est réalisé en ambulatoire et le patient est invité à suivre une rééducation excentrique antérieure pendant 4 à 6 semaines associée à des étirements musculaires dans les suites de son infiltration.
La retour aux activités sportives est autorisée le plus souvent à partir de la 5ème semaine post-injection, mais de façon progressive et prudente.
Rééducation post-opératoire
et reprise des activités sportives
La rééducation chez votre kinésithérapeute ou en centre de rééducation fait partie intégrante du traitement et des suites d’une arthroplastie par prothèse totale de genou. Elle a pour but de vous redonner des mobilités articulaires normales et une marche normale, elle a aussi un rôle antalgique. Elle ne doit jamais être douloureuse mais vous verrez que vous retrouverez une autonomie assez rapidement et que vous remarcherez assez vite sans béquille.
Risques et complications
Même si cette intervention n’est pas considérée comme « lourde » comme une intervention en chirurgie cardiaque ou en chirurgie digestive, des risques spécifiques, en plus de ceux liées à toute intervention chirurgicale et à l’anesthésie, sont à prendre en compte :
- un hématome du genou, appelée hémarthrose, peut survenir dans les suites opératoires de l’intervention et peut nécessiter son évacuation chirurgicale si celui-ci est très douloureux et/ou très volumineux.
- un épanchement au niveau du genou peut persister ou survenir pendant la rééducation témoignant le plus souvent d’une réaction inflammatoire qui nécessite la reprise du traitement anti-inflammatoire et la mise au repos du genou pendant quelques jours.
- une phlébite peut survenir dans les suites opératoires, se manifestant par des douleurs du mollet et un gonflement de la cheville et nécessitant un traitement anticoagulant curatif. Cette complication rappelle l’importance de respecter le port de bas de contention et de suivre le traitement anticoagulant préventif.
- une raideur du genou peut apparaître en cas de rééducation inadaptée et peut nécessiter une prise en charge chirurgicale (arthrolyse) afin de redonner une mobilité normale au genou.
- la survenue d’une infection de l’articulation du genou est rare mais grave nécessitant une prise en charge adaptée à la fois chirurgicale (lavage et/ou reprise chirurgicale) et médicale (antibiothérapie).
Ces explications ne remplacent pas votre consultation avec votre chirurgien et ne permettent pas de répondre à l’ensemble des questions.
N’hésitez pas à poser vos questions à votre chirurgien en consultation.